đž 3I/Atlas, lâobjet interstellaire prit pour un O.V.N.I.

Depuis juin 2025, les astronomes ne lĂąchent pas des yeux un Ă©trange objet apparu dans le ciel. Cette mystĂ©rieuse apparition suit une trajectoire hyperbolique, et ne semble pas compter vouloir sâarrĂȘter par chez nous. Elle a vite Ă©tĂ© dĂ©finie comme une comĂšte interstellaire par les scientifiques, ce qui signifie quâelle ne provient pas de notre systĂšme solaire mais bien dâune Ă©toile plus Ă©loignĂ©e ! Elle retient aujourdâhui encore lâattention de nos chercheurs, car ce nâest que la 3Ăšme fois depuis les premiĂšres observations spatiales quâun objet interstellaire passe vers notre systĂšme solaire.
Cette comÚte prendra ainsi comme nom « 3I/Atlas », le numéro « 3 » faisant référence au troisiÚme objet interstellaire observé.
MalgrĂ© que les scientifiques soient si sĂ»rs de sa nature, certains groupes de personnes affirment y voir une technologie extraterrestre. Un objet spatial de provenance inconnu nâa pu quâattirer lâattention de tous, et ce nâest que rĂ©cemment que ce dernier a pu se rĂ©vĂ©ler.
Lorsque la comĂšte est arrivĂ©e Ă son point le plus proche du Soleil, que lâon appelle un passage au pĂ©rihĂ©lie, sa surface sâest rĂ©chauffĂ©e au point quâune lumiĂšre vive sâest Ă©chappĂ©e de lâobjet. Tandis que certains pensaient que câĂ©tait la preuve de lâexistence dâun vaisseau spatial, les astronomes eux furent comblĂ©s de joie. Effectivement, en sâapprochant de notre Soleil, la comĂšte recouverte de glace a laissĂ© sâĂ©chapper de la poussiĂšre, mais Ă©galement du gaz ! GrĂące Ă lâintensitĂ© lumineuse et la couleur perçue, les scientifiques ont pu conclure sur la nature des Ă©lĂ©ments chimiques qui la composent, et ainsi comparer notre systĂšme solaire Ă celui dâoĂč proviendrait la comĂšte.
Ă ce jour, on sait que lâobjet devrait se trouver Ă son point le plus proche de la Terre ce 19 dĂ©cembre, et les scientifiques espĂšrent pouvoir en profiter pour effectuer des mesures plus prĂ©cises de la comĂšte et de ses composants.
Les astronomes quant Ă eux attendent ce moment avec impatience, car les mesures effectuĂ©es lors de son passage vers le Soleil ont pu rĂ©vĂ©lĂ© une accĂ©lĂ©ration non-gravitationnelle. Pour faire simple, cela signifie que la vitesse de la comĂšte est en partie due Ă une autre force que celle provenant normalement du phĂ©nomĂšne dâattraction de deux corps, donc une force inconnue. Les thĂ©ories scientifiques sâinstallent sur une force de propulsion due Ă lâĂ©vaporation de la comĂšte derriĂšre elle. ThĂ©orie qui ne pourra ĂȘtre prouvĂ©e que par la confirmation dâune composition gazeuse de lâobjet lors de son passage au plus prĂšs de nous.
Toutefois, le physicien Abraham Loeb nâen pense pas la mĂȘme chose :
«âSi aucun vaste nuage de gaz n’est observĂ© autour de 3I/Atlas en dĂ©cembre prochain, l’accĂ©lĂ©ration non gravitationnelle signalĂ©e prĂšs du pĂ©rihĂ©lie pourrait tout de mĂȘme ĂȘtre interprĂ©tĂ©e comme la signature technologique d’un systĂšme de propulsionâ» (Abraham Loeb)
Face Ă lâopposition de la thĂ©orie scientifique et de celle d’un O.V.N.I., seul le passage de la comĂšte en dĂ©cembre pourra nous donner le fin mot de lâhistoire.
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