Il se passait quoi le...

đŸȘ Le 9 novembre 2005, une sonde pour Ă©tudier Venus, notre planĂšte voisine impĂ©nĂ©trable !

Il y a 20 ans, le 9 novembre 2005, une sonde spatiale Ă  destination de VĂ©nus est lancĂ©e Ă  BaĂŻkonour au Kazakhstan aprĂšs 4 ans de dur travail par de nombreux laboratoires, dont 5 français. Cet appareil scientifique, nommĂ© « Venus Express Â», en rĂ©fĂ©rence Ă  la sonde « Mars Express Â» envoyĂ©e en 2003 Ă  la conquĂȘte de Mars, a pour but similaire d’entrevoir VĂ©nus, cette planĂšte encore trop peu connue pourtant si proche et similaire Ă  la Terre.‹
Mais alors, qu’est-ce qu’est devenue cette sonde aujourd’hui ? Et surtout, qu’a-t-elle bien pu nous apprendre sur notre planùte voisine ?

En envoyant cette sonde dans l’espace, les chercheurs avaient un but bien prĂ©cis en tĂȘte.‹
En 1962, la NASA avait rĂ©ussi Ă  obtenir des premiĂšres donnĂ©es de cet astre grĂące Ă  une premiĂšre sonde « Mariner 2 ». Ils dĂ©celĂšrent une extrĂȘme tempĂ©rature de plus de 400°C sur son sol, et une absence d’un champ magnĂ©tique, contrairement Ă  toutes les autres planĂštes du systĂšme solaire.‹
À l’inverse de fournir des rĂ©ponses aux scientifiques, ils leurs donnĂšrent bien plus de questions. À la suite de cette mission, le but des chercheurs Ă©tait donc trĂšs clair ; trouver pourquoi il existe une telle diffĂ©rence entre VĂ©nus et notre Terre.


La sonde « Venus Express » fut donc construite sur les mĂȘmes schĂ©mas que celle pour Mars, comptabilisant Ă  son bord 7 outils permettant de mesurer les diffĂ©rents composants de l’atmosphĂšre de Venus, et aussi une potentielle activitĂ© sismique et volcanique sur son sol.
Une fois la sonde arrivĂ©e en orbite sans encombre autour de sa cible, les scientifiques analysĂšrent les donnĂ©es envoyĂ©es par cette derniĂšre durant 9 ans.‹
Ils purent ainsi prouver la prĂ©sence d’un champ magnĂ©tique Ă  VĂ©nus, bien que diffĂ©rent de celui de la Terre, car induit par un flux de particules chargĂ©es venant du Soleil, alors que celui de la Terre provient de son noyau. Également, la thĂ©orie d’une activitĂ© volcanique a pu ĂȘtre affirmĂ©e par la prĂ©sence de point chauds dĂ©tectĂ©s Ă  sa surface. Et Ă  la grande surprise gĂ©nĂ©rale, des points froids ont Ă©galement pu ĂȘtre observĂ©s, laissant place Ă  de nombreuses thĂ©ories telles que la prĂ©sence de nuages de neige !

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et le 28 novembre 2014, l’ESOC (Centre europĂ©en des opĂ©rations spatiales) annonce la perte de communication avec la sonde, ainsi que la fin de mission de « Venus Express Â».‹Cette expĂ©dition aura tout de mĂȘme permis d’éclaircir de nombreuses zones de floues avec notre planĂšte jumelle, qui n’est finalement peut-ĂȘtre pas si diffĂ©rente de nous, et a appelĂ© au lancement de nouvelles missions, dont une de la NASA qui va bientĂŽt (on l’espĂšre) plonger dans l’atmosphĂšre vĂ©nusienne.

âžĄïž Source du CNES

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