🟢 Se servir des écosystèmes pour atteindre la neutralité carbone

Le 4e et dernier volume du 6e rapport du GIEC est paru le 4 avril avec de nouveaux axes de proposition pour viser la neutralité carbone. Et l’objectif est clair : pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici la fin du siècle, il faut agir maintenant et dans la continuité. Bien sûr, il faudra réduire l’impact des activités humaines sur la planète, à commencer par l’industrie, la production d’électricité, le transport, l’agriculture et le bâtiment. Mais une autre solution réside dans le rôle des écosystèmes terrestres. C’est ici que rentre en jeu le nouveau programme FairCarboN, doté d’un budget de 40 millions d’euros sur 6 ans et piloté par le CNRS et l’INRAE. Le but est d’en apprendre plus sur la contribution des écosystèmes continentaux (naturels, forêts, agroécosystèmes, écosystèmes d’eau douce et côtiers, écosystèmes urbains et péri-urbains) à la diminution du changement climatique 🌎

Les enjeux sont à la fois : scientifiques, environnementaux, socio-économiques et politiques. Un premier appel à projet lancé en avril se focalisera sur la compréhension des processus conduisant le cycle du carbone. Cinq autres plans d’actions doivent entrer en vigueur d’ici 2023 avec notamment la création d’une base de données sur les évolutions de stocks de carbone dans les sols et biomasses végétales. Ceux-ci ouvriront la voie à de nouveaux modèles de simulations, plus précis, des évolutions du carbone dans les écosystèmes. Un volet « soutien aux équipements et infrastructures de recherche » devrait améliorer le suivi des écosystèmes continentaux. Enfin, la préservation de l’environnement passe aussi par des actions d’éducation et des échanges internationaux pour former les nouvelles générations de chercheurs, ingénieurs et techniciens. À suivre ! 👁

Vous souhaitez rester au courant de l’actualité scientifique et technologique ? Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire Back To Science.