🐝 « Lucifer », l’abeille peu ordinaire découverte en Australie

Connue pour ses espèces animales aussi bien dangereuses que farfelues, l’Australie n’est pas au bout de ses surprises. Ce lundi 11 novembre, une nouvelle espèce d’abeille à été découverte. Et elle est tout sauf anodine.

Découverte lors d’études sur des fleurs rares

Ce jour-là, le Dr Prendergast de la Curtin School of Molecular and Life Sciences enquêtait sur des fleurs sauvages en danger critique d’extinction dans le Sud-Ouest de l’Australie, dans la région de Bremer Range. Alors qu’il se penchait sur une fleur rare, il y découvrit une abeille assez étrange. Elle présentait sur sa tête de petites cornes, trait assez étonnant pour une abeille. Il la récupéra pour analyse, et grâce au séquençage de son ADN il put en être sûr ; il venait de découvrir une nouvelle espèce.

Comme une évidence, il la nomma Megachile (Hackeriapis) lucifer, en référence à ses petites cornes de diable sur la tête. Dans un article de l’université de Curtin, il déclare :

« La femelle avait ces incroyables petites cornes sur son visage. En écrivant la nouvelle description de l’espèce, je regardais l’émission Netflix Lucifer à l’époque, et le nom s’adapte parfaitement ».

L’importance des pollinisateurs renforcée

Au delà du côté comique de son apparence, le Dr Prendergast compte bien réussir à étudier cette espèce avant qu’il ne soit trop tard. Effectivement, leur habitat est en proie au risque de minage dans les années à suivre. Si cette espèce dépend effectivement de certaines fleurs, elles pourraient se voir disparaître avant même d’avoir pu être entièrement comprise par les scientifiques.
Bien que son apparence soit trompeuse, cette abeille est une grande pollinisatrice elle aussi, et permet de conserver l’équilibre de tout son écosystème. Perdre cette espèce pourrait alors avoir des conséquences graves sur l’environnement de la région.

Qui plus est, cette découverte tombe à point nommé. Du 8 au 16 novembre est célébré, en Australie, la semaine des pollinisateurs. L’apparition de cette petite abeille à cornes, dans une région à la flore si rare, sur cette période sonne alors comme un petit clin d’œil à l’importance de ces insectes dans la pérennité de notre monde.

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