🔬 Allergies respiratoires : une nouvelle molécule identifiée
Nez qui coule, yeux qui grattent… Les beaux jours sont de retour et avec eux, le pollen. Un véritable cauchemar pour les 17 millions d’allergiques. Parmi eux, 4 millions souffrent d’asthme. Mais pour eux, une découverte suscite l’espoir : des chercheurs français ont identifié l’une des molécules responsables du déclenchement de l’inflammation à l’origine des allergies respiratoires et de l’asthme. 👨🔬
La TL1 A, c’est le nom de cette molécule qui tapisse les poumons. La molécule fait partie d’une famille en particulier : les “alarmines”. Si elle porte ce nom c’est parce qu’en présence d’allergènes, elle s’alarme pour activer le système immunitaire, explique Jean-Philippe Girard, directeur de recherche INSERM co-auteur de l’étude. “Le poumon produit de base chez moi comme chez vous, ces molécules, qui sont prêtes à être libérées et lancer le signal d’alarme”, explique-t-il. “C’est ça qui fait que ça déclenche toute l’inflammation et qui fait chez les asthmatiques, des exacerbations de l’asthme”, poursuit-il. 🗣
D’autant que parmi les 4 millions d’asthmatiques, un sur deux ne répond pas aux traitements classiques et risque une réaction allergique très forte. Grâce à la découverte de cette molécule, de nouveaux traitements à base d’anticorps monoclonaux pourraient être créés. Le chercheur espère ainsi que les premiers essais cliniques seront lancés d’ici cinq ans. 🥼
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