Allergies respiratoires : une nouvelle molécule identifiée
Nez qui coule, yeux qui grattent⊠Les beaux jours sont de retour et avec eux, le pollen. Un vĂ©ritable cauchemar pour les 17 millions dâallergiques. Parmi eux, 4 millions souffrent dâasthme. Mais pour eux, une dĂ©couverte suscite lâespoir : des chercheurs français ont identifiĂ© lâune des molĂ©cules responsables du dĂ©clenchement de lâinflammation Ă lâorigine des allergies respiratoires et de lâasthme.
La TL1 A, câest le nom de cette molĂ©cule qui tapisse les poumons. La molĂ©cule fait partie dâune famille en particulier : les âalarminesâ. Si elle porte ce nom câest parce quâen prĂ©sence dâallergĂšnes, elle sâalarme pour activer le systĂšme immunitaire, explique Jean-Philippe Girard, directeur de recherche INSERM co-auteur de lâĂ©tude. âLe poumon produit de base chez moi comme chez vous, ces molĂ©cules, qui sont prĂȘtes Ă ĂȘtre libĂ©rĂ©es et lancer le signal dâalarmeâ, explique-t-il. âCâest ça qui fait que ça dĂ©clenche toute lâinflammation et qui fait chez les asthmatiques, des exacerbations de lâasthmeâ, poursuit-il.
Dâautant que parmi les 4 millions dâasthmatiques, un sur deux ne rĂ©pond pas aux traitements classiques et risque une rĂ©action allergique trĂšs forte. GrĂące Ă la dĂ©couverte de cette molĂ©cule, de nouveaux traitements Ă base dâanticorps monoclonaux pourraient ĂȘtre créés. Le chercheur espĂšre ainsi que les premiers essais cliniques seront lancĂ©s dâici cinq ans.
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