🕵️‍♂️ 24 octobre 1902 : première arrestation d’un meurtrier grâce aux empreintes

En 1882, Alphonse Bertillon, commis d’écriture à l’identité judiciaire de Paris veut trouver un moyen efficace d’identifier les délinquants récidivistes. Il s’inspire de la méthode d’un médecin, Adolphe Quetelet, pour mesurer différentes parties du corps d’une personne avec un pied à coulisse et une pince céphalique : taille, envergure, longueur du corps, du tronc, de l’oreille droite, du pied gauche, de l’auriculaire, du crâne… Tant de mesures qui sont propres et uniques à chaque adulte. C’est la méthode « bertillonnage » qui fait naître l’anthropométrie judiciaire. Bertillon perfectionne son système en y ajoutant la photographie et s’inspire de Francis Galton, anthropologue anglais, en y joignant quatre empreintes digitales de la main droite. 

On parle alors de dactyloscopie 👣 Le 17 octobre 1902, le domestique du dentiste Auguste Alaux est retrouvé assassiné à Paris. Bertillon aperçoit des empreintes sur un bout de verre dans la pièce et les apporte au service anthropométrique. Le 24 octobre, le criminologue décrit dans son rapport avoir comparé ces empreintes avec celles de plusieurs personnes. Il retrouve des similitudes absolues avec les empreintes de Henry-Léon Scheffer, dit l’Artilleur. Ce dernier passe aux aveux. Le crime résolu, Alphonse Bertillon est élevé au rang de savant et le « bertillonnage » se propage dans le monde entier. Il est aujourd’hui considéré comme le pionnier de la police scientifique 👮‍♂️

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