🎉 Sciences Po annonce des nouvelles mesures pour ses 150 ans

Le 14 janvier 1872, l’École Libre des Sciences politiques ouvrait ses portes en présence d’Emile Boutmy, son fondateur. 150 ans plus tard, le nouveau directeur arrivé il y a deux mois, Matthias Vicherat, donnait une conférence de presse pour fixer les quatre grandes priorités de l’école.

La première concerne le bien-être des étudiants. Un projet d’ouverture d’un centre de « santé et accompagnement psychologique » doit voir le jour. Depuis le début de la pandémie, plus de 328 000 euros sont mobilisés pour les étudiants et familles en difficultés. Un plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles a été mis en place depuis août 2021 (référents et infirmières sur les campus, activation d’un dispositif d’écoute externalisé avec France Victimes et le déploiement de formations obligatoires.

Conjuguer les exigences d’ouverture et d’excellence. En 2021, Sciences Po est entrée sur la plateforme Parcoursup. En résultat, 97 % des admis au Collège universitaire ont obtenu la mention « très bien », tout comme 80 % des admis par la voie CEP. En outre, l’école compte dans ses rangs 29 % de boursiers du CROUS et s’est largement ouverte sur le territoire avec 70 % d’étudiants issus de régions. Les conventions éducation prioritaires passeront de 166 lycées partenaires à 200 d’ici 2023.

Affirmer le rôle de Sciences Po dans la Cité. Faire vivre l’éthique du débat et le pluralisme des idées. Différents événements autour de l’élection présidentielle, création de la plateforme DE FACTO pour lutter contre la désinformation. Un partenariat signé avec le Mc Court Institute dédié à la thématique “Tech for the Common Good”. Un accord de 25 millions de dollars sur dix ans a été conclu. Huit projets de recherche ont déjà été sélectionnés et financés, ainsi que trois postes d’enseignants-chercheurs. Développer la recherche et l’enseignement sur les transformations environnementales par des cours obligatoires en bachelor.

Développer la recherche et défendre la liberté académique. Augmenter de 30 % le nombre d’enseignants-chercheurs de la faculté permanente en 5 ans. Création de deux chaires sur les discriminations et la transformation des organisations et du travail. Suite à la nouvelle incarcération de Fariba Adelkhah, chercheuse au CERI, Sciences Po souhaite réaffirmer l’urgence de défendre la liberté académique : une “Semaine des libertés académiques” est prévue au second semestre en 2022. Pour finir, cinq chercheurs de nationalité afghane en exil suite à la crise de l’été dernier seront accueillis dans le cadre du programme PAUSE.

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