🧫 Le blob s’invite chez les apprentis chercheurs
Ça y est l’expérience est lancée ! 15 000 scientifiques amateurs ont reçu leur blob, cette étrange « bestiole » qui déchaîne la curiosité des chercheurs. Physarum polycephalum s’est invité chez les Français après l’appel du CNRS à participer à un projet collaboratif fin 2021 (l’établissement a reçu plus de 50 000 candidatures). Le blob est un organisme unicellulaire vivant dans les sous-bois ou bien dans les laboratoires qui n’est ni animal, ni végétal, ni champignon. Étrange non ? Dépourvu de cerveau, il peut cependant apprendre, s’adapter à son environnement et même fusionner pour assimiler les informations de ses congénères. Ce projet de science citoyenne doit permettre d’initier le public à la méthodologie scientifique, tout en améliorant nos connaissances sur le réchauffement climatique (le blob supporte mal la chaleur) 🧑🔬
Isabelle Leparmentier, une retraitée domiciliée à Saint-Palais sur Mer en Charente-Maritine, s’occupe actuellement de plusieurs blobs. Elle suit attentivement les indications et les quatre protocoles qu’on lui a transmis : soumettre la cellule géante à une température de 30 degrés, la nourrir de flocon d’avoine pour étudier sa manière de chercher la nourriture, photographier, communiquer les bilans, etc. Une activité qui lui prend environ une heure par jour. Comme Isabelle, ils sont des milliers à apporter leur aide au CNRS, des centres pénitentiaires aux écoles, car le blob se révèle être un formidable outil pédagogique (Thomas Pesquet en avait amené quatre avec lui lors de sa mission au sein de l’ISS). Commencé en mars, l’exercice pratique doit prendre fin ce mois-ci et, très certainement, dévoiler de précieux résultats ! 👁
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